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« ETRE DEPLACE INTERNE & AVOIR UN HANDICAP N’EST PAS SYNONYME D’INCAPACITE » Les effets dévastateurs des déplacements, comme conséquences des conflits armées, entrainent la perte des moyens de subsistance et l’instabilité économique. Dans de telles situations, les personnes déplacées internes sont confrontées à d’importants défis d’autosuffisance et de croissance économique ; c’est pourquoi les aider à reconstruire leurs vies, et les former à mener des activités génératrices de revenus peut être une étape cruciale pour leur donner les moyens de surmonter ces défis. C’est fort de cela que l’incubateur d’entreprise Action pour une Économie de Communion en Afrique Centrale (AECAC), avec le soutien de la Fondation setec, a organisé la phase 2 de la formation de 50 femmes et jeunes filles déplacées internes à des activités génératrices de revenus dans la ville de Dschang, région de l’Ouest Cameroun, après une première phase réussie avec fort impact, organisée l’année dernière à Yaoundé. La deuxième phase de formation a débuté en avril 2025, par des consultations avec différentes parties prenantes à l’instar des autorités traditionnelles, religieuses et administratives locales, pour les besoins de mobilisation et d’inscription des participants. Parmi plus de 140 femmes et jeunes filles déplacées internes recensés, 50 ont été sélectionnées, après une enquête sociale basée sur des critères déterminés par AECAC : l’âge (18-40 ans), le genre (80% de femmes et 20% d’hommes), le handicap, la vulnérabilité économique et le fait de n’avoir pas encore bénéficié d’une telle formation auparavant. Au cours de l’atelier de renforcement des capacités sur les activités génératrices de revenus et la réinsertion sociale qui s’est tenu du 29 au 30 mai 2025, les bénéficiaires ont eu droit à des séances de counseling psychosocial, de gestion des petites entreprises, d’éducation financière et de formation pratique sur la fabrication de savon et détergent. S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture, M. Steve AZEUMO, chef de projet, a remercié les autorités traditionnelles, religieuses et administratives pour leur collaboration. Il a ensuite encouragé les femmes et jeunes filles déplacées internes à rester concentrer et mettre en pratique les connaissances qu’elles acquerront pour améliorer leur bien-être. Monsieur Norbert KOUAWA, en sa qualité de représentant de la Fondation setec, a quant à lui rappelé aux participantes que « votre témoignage dans les mois à venir sur la façon dont la formation aura impacté vos vies sera notre plus grande joie. Alors restez concentrées, posez des questions afin d’avoir toutes les explications, car nous sommes là comme une équipe pour vous permettre d’accroitre vos moyens de subsistance ». Messieurs Mistral Simon et NITIDEM Rodrigue respectivement de la délégation Départemental du MINPMEESA et du Centre de Promotion de la Femme et de la Famille (CPFF), ont chacun encouragé les femmes et jeunes filles à rester concentrées, tout en promettant à l’AECAC de poursuivre la collaboration avec elle. En ouvrant la session de formation, M. TSAGUE Calvin cadre à la commune de Dschang, félicite l’AECAC et la Fondation setec pour une si belle initiative, en priant que de telles formations puisse prendre en compte le très grand nombre de cibles encore dans le besoin dans la commune. À la fin de la formation, les déplacés internes recevront du matériel de production pour leurs activités génératrices de revenus, sur la base des informations fournies dans les formulaires d’inscription et du compte rendu de l’accompagnement ; ceci leur permettra de booster leurs activités. Les filles et femmes déplacées internes travaillent dans 6 différentes catégories d’activités économiques : La soudure, l’achat-vente, les TIC et secrétariats bureautiques, l’agriculture et l’élevage, la coiffure, la manucure – pédicure. Tout cela permettra de doter les personnes déplacées internes de compétences nouvelles, d’accroitre leurs capacités de création d’emploi et de croissance économique à long terme, de réduire leur dépendance et de renforcer leur stabilité économique. Cela leur permet également de prendre soin de leur santé mental, booster leur estime de soi ; faciliter leur réintégration au sein des communautés, et enfin de promouvoir la cohésion sociale et la stabilité. Mentor Sylvie, une jeune femme déplacé interne vivant avec un handicap donnant son appréciation de la formation par ces mots « je suis tellement reconnaissante pour cette formation, car grâce à elle j’ai acquis plus de connaissances qui me permettront de mieux gérer mon activité et mes finances. Les séances de counseling psychosocial ont renforcé en moi le sentiment que le handicap n’est pas synonyme d’incapacité ». Un merci spécial à la fondation setec pour la confiance renouvelée, à l’ONG Together for New Africa représenté par Nkemajen Regina ; à Monsieur Kouawa Norbert, parrain du projet représentant la fondation setec lors des formations ; ainsi qu’à toute l’équipe de l’incubateur AECAC. © Nkemcha Martin Tiku Livelihood Trainer and Project Manager at AECAC Quelques images ici -> Présentation vidéo ->
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